Nous avons donc   identifié, dans le groupe, les problèmes dont nous pensions nous   thérapeutes, que les patients pouvaient souffrir. Les   personnes sont invitées à tirer trois petites cartes-problème au sort et   à choisir celle qu'ils proposent à poser sur la table. Une fois cette   carte posée au centre, les participants sont invités à placer en cercle   autour, l'une de leurs cartes-images, proposant ainsi une ressource   possible face à ce problème, dans une sorte de cercle entourant le   problème...
                                                                                                                                                                  
                                                                                                                                                                  Il est important de souligner qu'il ne s'agit pas de lutter,   ce qui n’empêchera pas certaines personnes de le faire. la discussion   gagnera alors à se centrer sur l'efficacité et surtout sur la   non-efficacité d'ailleurs, de cette lutte. Pour faire constater les   difficultés ou l'inutilité de cette lutte, il est possible d’utiliser   une métaphore, une petite histoire: "Milton   Erickson, créateur de l'hypnose Ericksonienne, vivait dans sa jeunesse   dans une ferme. Regardant son père tenter de pousser un veau   récalcitrant à rentrer dans l'étable, veau qui résistait vigoureusement à   la poussée du père. Milton s'est approché et a proposé tout simplement   de...TIRER la queue du veau contrariant qui donc est rentré   immédiatement dans l'étable. ..." A méditer! 
                                                                                                                                                                      
                                                                                                                                                                      Nous avions pu constater que mettre un problème au centre, même s'il s'agissait   d'une distribution au hasard de trois cartes et d'un choix d'une seule   ensuite, favorisait malgré tout une forte identification au problème   si la personne le vivait elle-même, risquant de la conduire à   dévaloriser les ressources proposées par les autres. Il fallait donc contourner cette situation. L'exercice a donc été proposé en   insistant sur le fait qu'il s'agissait d'aider UNE personne souffrant de ce   problème. Des cartes-images sont alors posées tout autour de la carte problème, formant un cercle de possibles ressources. 
              
                                                            Les cartes-images sont identifiées, explicitées, discutées en termes de ressources, efficaces ou non, réalistes, poétiques, imaginaires, ressenties comme communes aux membres du groupe ou au contraire très personnelles. Nous     nous   contentons donc de discuter,  d'une   "simple"   idée...rien   de trop dangereux qui viendrait remettre en   cause trop directement, une   attitude ou   augmenter une résistance. Il s'agit juste d'une éventuelle   proposition, pas d'une recette à   appliquer, d'une   solution magique ou d'un conseil/consignes d'un ou   d'une thérapeute.