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L'enfant a des   besoins internes qui lui font imaginer, halluciner la présence de ce   qui lui est nécessaire et qui va lui apporter la satisfaction de ses   besoins. C'est un "objet subjectif". Cela rejoint la théorie Freudien du   principe de plaisir qui étaye la recherche de plénitude, mais Winnicott   insiste beaucoup plus sur le rôle de la mère.
                    Aux origines
Winnicott dégage des termes clefs dans la relation mère-enfant, le holding, le handling et l'object presenting, des processus évolutifs qui s'intriquent et qui doivent donc être   intégrés par l'enfant. Pour cela il faut une mère, ou un entourage   maternant, suffisamment bon. Pour lui, "une   mère suffisamment bonne" est une mère qui va savoir, au bon moment,   présenter l'objet à son enfant, au moment ou celui ci l'imagine.   L'enfant expérimente ainsi, une illusion d'omnipotence imaginaire qui va   lui permettre d'exercer un contrôle, certes illusoire, sur le monde   extérieur et donc l'intégrer progressivement. Ainsi, Winnicott souligne   que la mère devrait, idéalement, placer "le sein réel juste là où   l’enfant est prêt à le créer et au bon moment".
Holding 
Le holding correspond à la façon dont l'enfant est tenu et maintenu. Il s'agit du "portage" physique et psychique d’une mère qui répond aux besoins sans envahir et protège des expériences angoissantes. Le "port" de l’enfant, au sens physique et psychique du terme,   de même spatialise  donc l’expérience du corps de l’enfant en lui permettant d'intégrer son corps dans le temps et dans l’espace. C'est le holding qui va permettre à l'enfant d'établir une structure interne, d'avoir le sentiment d'une verticalité solide et d'éprouver un sentiment de sécurité intérieure.
Handling et taking care  
Le handling, est la façon dont l'enfant est manipulé. Il s'agit là d'un ensemble de contacts, de manipulations,  plus orientés vers un but, celui de s'occuper de l'enfant. (ex: habillage). la continuité des soins maternels dont l'enfant bénéficie,   constituent pour lui une sorte de   "membrane de délimitation" qui se confond d’une certaine manière avec la   surface de la peau et qui se situe entre le "moi" et le "non-moi". Cet ensemble de contacts et de manipulations donne   à l’enfant le sentiment que son corps existe, qu’il est un « tout »   avec des limites corporelles éprouvant des sensations. (ex: enveloppe   contenante de la peau). Si la mère peut proposer à son enfant non seulement des soins mais aussi un ressenti de plaisir à travers ces soins, l'enfant intégrera son corps, en plus, comme un objet positif. Le handling rejoint alors le taking care, c'est à dire la façon dont la mère prend soin de l'enfant. Il est aussi possible à la mère, durant ces instants de "care" de faire du lien entre la vie psychique et   le corps pour  permettre l’installation de la psyché dans le soma. (ex:   mise en mots parties du corps).Ainsi, le nourrisson en vient à avoir un intérieur et un extérieur, de   même qu’un schéma corporel. 
 
Object presenting« Pour être créé par l’enfant, il faut que l’objet soit trouvé » l’objet n’est pas juste perçu ou intégré, l’enfant doit avoir l’impression de le créer. La mère doit donc être capable d’offrir la satisfaction quasi immédiate des besoins qui favorise l’illusion d’omnipotence de l’enfant, nécessaire pour accepter plus tard la réalité. Mais la mère doit être capable aussi de proposer des frustrations progressives pour permettre la désillusion et l’intégration de la réalité. Ce temps de découverte et de création de l'objet a pour nom object presenting. Il est donc fondamental que la mère puisse comprendre les besoins de l'enfant et s'y adapter suffisamment pour présenter le bon objet et aussi qu'elle ne désillusionne pas trop tôt l'enfant quand à ses possibilités d'action sur le monde extérieur. 
Self et faux self
Un autre concept est issu de Winnicott c'est celui de self qui correspond pour lui au sentiment d'existence individuelle. Le vrai self se situe dans un rapport intérieur avec ses objets subjectifs,créés. Le faux self lui, s'élabore du fait de la nécessité de répondre aussi, aux objets issus de l'extérieur, de l'environnement. Ce faux self n'est donc pas un élément de pathologie, mais une nécessité d'adaptation à l'extérieur. L'un et l'autre devrait, en principe, fonctionner en relation harmonieuse. Le faux self protège le vrai self. Mais il peut parfois, y avoir un écart immense et en particulier si l'environnement est nocif et non adapté aux demandes de l'enfant. Il se produit une rupture entre vrai self et faux self, car l'environnement a des offres en décalage avec les besoins et demandes. Dans ce cas la pathologie apparaît.                      
                      
                      
                      En ergothérapie
                      En plus des critères de base d'une relation thérapeutique, c'est sur Winnicott que nous pouvons nous appuyer pour donner des   grandes lignes à l'analyse psycho-dynamique   de notre thérapie. (Voir intérêt en ergothérapie   chez Winnicott). En effet, notre relation thérapeutique doit répondre   aux critères demandés à toute relation thérapeutique, mais  il existe   des spécificités liées à notre pratique. Tout   d'abord, il s'agit d'une   relation médiatisée, active et nécessitant une   transmission. Ensuite,   nous sommes dans une situation d'offre thérapeutique   concrète,   parfois qualifiée d'orale par certains thérapeutes au sens d'une   nourriture symbolique et enfin, l'espace de l’ergothérapie est toujours   un entre deux à   analyser soigneusement dans l'esprit de la   transitionnalité.  
Ce qui nous vient du Holding
La     notion de holding issue de WInnicott, va nous proposer de réfléchir   et   d'analyser notre "porter" thérapeutique. Qu'entendons-nous par ce   terme?   Sommes nous les "bons parents fantasmatiques"? La "bonne mère     nourricière"? Doit-on prendre en charge le patient ou le laisser se     débrouiller tout seul?  Autant de questions et souvent peu de réponses     théoriques car notre façon de "porter" l'autre nous appartient en   propre   et nécessite avant tout, pour devenir authentique, d'être   questionnée.
     Fonction parentale ou thérapeutique? 
            Tout     d'abord, il est important de bien distinguer la fonction   thérapeutique   de la fonction parentale. En effet , un ou une   thérapeute est souvent   vécu(e) comme ayant une fonction parentale par   le patient mais aussi   parfois par le ou la thérapeute lui-même. Or il   est important de ne pas   céder au fantasme de substitution fantasmatique     aux parents déficients qu’il faudrait   illusoirement suppléer,     remplacer. Nous entrons dans le délicat domaine du fantasme projeté par     le patient et de la métaphore que devrait savoir utiliser le ou la     thérapeute. 
            
Nous pouvons considérer que la fonction     thérapeutique du ou de la   thérapeute s’exerce dans deux modalités,     féminine et masculine, deux qualités qui n'ont rien à   voir avec le     sexe réel du ou de la thérapeute. Ces deux qualités peuvent donner le     sentiment d'une fonction parentale au sens d'une fonction maternante,     contenante et d'une fonction paternante, structurante. La fonction dite "maternante" relèverait     plus    des dimensions d’écoute, d’accueil de contenance, de     réceptivité, des   notions d’enveloppe, d’empathie inconditionnelle.     Elle se base sur la qualités que nous attribuons classiquement à la mère     ou au féminin. La fonction "dite paternante"       relèverait plus du logos, du verbe, de la loi, de l’interdit, des     limites   nécessaire au principe de réalité tout en soulignant     l’importance du   désir et de son expression. Il est possible d'utiliser     ces 2 métaphores pour simplifier notre analyse, sans se confondre   avec   une position maternelle ou paternelle que nous ne devons pas   assumer   face à nos patients. Nous ne sommes pas leurs parents. Selon   la façon   d’être de l’ergothérapeute,   telle ou telle fonction,   maternante ou   paternante, sera plus ou moins développée, sachant que   ces deux   fonctions sont nécessaires.
                                                                            
     Prise en charge ou présence? 
Qu'en est-il de a fameuse prise en « charge ».     Ce   terme est le plus classiquement   utilisé par   de nombreux     thérapeutes,   ergothérapeute ou non. Prendre en charge risque parfois       de peser bien     lourd sur nos épaules si nous oublions que la     personne   face à nous a     des capacités de soin envers elle-même. Or     ce n'est pas   ce que nous     apprenons lors de nos études et ce   n'est   pas non plus ce   que la   société   attend d'un ou d'une   ré-éducatrice.   Notre fonction initiale de   ré-éducateur peut donc   d'emblée nous poser   un problème lors de   thérapies ou il ne s'agit   pas d'une maladie,   d'une pathologie ou d'un   symptômes concernant une   partie du corps,   mais de l'être entier. Car, de   quoi se charge   t’ont et de quoi nous   charge t’ont? 
Il est donc important pour chaque ergothérapeute d'interroger son attitude et     de se demander si elle est plus proche d'une présence, d'un soutien,     d'un étayage,  d'un accompagnement ou d'une prise en charge peut-être     excessive. Ce type d'interrogations gagne à être menée en supervision,     mais la simple réflexion sur sa propre attitude thérapeutique offre   déjà   bien des pistes de prise de conscience. Quelques questions: Désir     d’accompagner? De sauver? De changer autrui?  De ré-adapter?       D’écouter? De porter? De nourrir? D’être une bonne mère? Un bon parent?       De protéger ? De se charger de? D’autonomiser? De laisser découvrir?     De faire confiance? De savoir à la place? De décider ce qui est bon?       De ne rien savoir…..
              
              
              Ce qui nous vient du Handling et taking care
                                                              Cette     dimension du "prendre soin" de l'autre devient une notion qui   traverse   notre société dans un sens plus large que la simple thérapie.   Le "care",   notion de plus en pus en vogue, se développe, consistant à   prendre soin   de soi et d'autrui, de sa famille et de la planète dans   un sens d'une   famille humaine fort élargie. Cette notion du "care"   rejoint la   dimension de l'empathie . Toutefois, une question se pose,   celle du   toucher qui acquiert en psychiatrie et psychologie une   dimension   particulière et à interroger.
         Le toucherEn     psychanalyse règne un présupposé, c'est l'interdit du toucher. Cet     interdit a donc fortement marqué les milieux ou se pratique la     psychothérapie, dérivée des principes psycho-dynamiques. La notion de     toucher soulève en effet bien des questions. Qu'en est-il d'un patient     psychotique qui ne distingue pas le moi du non-moi? Qu'en est-il des     patient abusés ou psychotiques qui se sentent intrusés par le toucher?     En ergothérapie fonctionnelle, il est impossible de respecter cet     interdit dans certaines situations de ré-éducation de la vie     quotidienne. En psychiatrie et psychologie par contre, il faut toujours     se demander si le travail des AVQ est prioritaire ou s'il ne faut pas     d'abord permettre à la personne de retrouver une autonomie psychique,     une conscience de soi avant de vouloir agir trop directement sur le     corps de la personne.     IntentionsIl     est important d'être bien au clair avec nos intentions   thérapeutiques.   Tout d'abord, il convient de connaître le projet   institutionnel pour le   patient: est-il formalisé, contractualisé ,   informel, écrit, verbal? Y'a   t'-l des protocoles ou s'adapte t-on à   chaque personne? 	  S’agit-il d’une prise   en charge avec un objectif précis et fixé à   l'avance? S'agit-il d’un   accompagnement respectueux du rythme du   patient? S'agit-il d’un   étayage?  Est-il possible de pratiquer une   écoute ou faut-il remplir   un dossier ou effectuer un bilan? Est-il   possible de respecter les   processus émergeant ou doit-on poser à toute   force des objectifs à   atteindre? Toutes ces questions visent à     savoir si nous sommes des thérapeute plutôt directifs ou non directifs.     Il est important de savoir que plus nous avons d'objectifs,     d'intentions, de désir à la place du patient, plus nous risquons de le manipuler,     consciemment ou non, pour qu'il répondent à nos attentes. Il est     fréquent alors, de ranger les personnes dans les catégories de bons     patients, répondant bien à la thérapie, entrant bien dans les cadres et     donnant les réponses et attitudes attendues. Le sujet, alors,   disparait   sous le rôle du patient.     Relation active            Souvent se pose la question de l’action du thérapeute,         à l’intérieur du cadre qu’il ou elle a posé. Les questions sur la       façon   de transmettre ou non un apprentissage technique, de faire   avec     un   patient, ou un groupe de patients, le fait de créer à   côté, mais     pas de   façon trop personnelle ou pas du tout, sont à   explorer.   Chaque     thérapeute y répondra à sa façon et plusieurs   pistes sont   possibles: 
                                                                                                                                                                 - Il       est possible ou non de favoriser la possible identification   au       thérapeute, en veillant au risque d'identification en miroir   chez les       personnes psychotiques. Il a a alors, le risque de passer   de la   position de bon     objet à mauvais objet, voir même de devenir   un objet   persécuteur si la     distance thérapeutique n'est pas   suffisante.
                        - Permettre     à une personne de pouvoir intégrer en soi     des parties psychiques     d'autrui ou des éléments d'un dispositif     thérapeutique, se fait     aussi dans la distance. L'identification, au sens     de cette     intégration en soi (introjection au sens psychologique du     terme)     peut avoir lieu justement parce que la personne n'est pas     toujours     présente, pas toujours en étayage et que le dispositif propose     des     temps de pause et de distanciation possible. S'il y a utilisation   de       cette possibilité dans la relation, elle ne peut donc avoir lieu     que     s'il y a aussi des temps de "manque". 
                        - Comme   le propose     Winnicott, il peut être important de jouer avec le   patient,   en     particulier avec les personnes dépressives,   mélancoliques,   anorexiques,     âgées et toujours en veillant au risque   du miroir   avec les personnes     psychotiques.En effet, utiliser nos propres   capacités à jouer, aussi bien dans le sens du playing que des games,   permet de proposer des expériences variées d'identifications à autrui,   thérapeute et autres patients et des interactions sociales   fondamentales. Cette légèreté apparente du jeu conduit le plus souvent, à   un travail plus en profondeur qu'il n'y parait.
 
                        - Lors   de l’animation d’un groupe de patients, un     thérapeute doit être, à   la fois, dans et hors du groupe.   Il peut donc,     par exemple,   participer à une création de groupe et   pas aux créations       individuelles. (avec une attention accrue si   une personne psychotique       participe au groupe, ce qui n'est   d'ailleurs pas une indication     première   car il y a risque de   confusion et morcellement dans la     situation de   groupe). 
                        - S'il     y a créations lors d’un atelier,   en présence de   patients, elles     gagnent à demeurer, dans la mesure du   possible, assez   neutres. En     effet, il est important de posséder son   propre espace   intérieur,     d’intimité, voir son propre espace de   création, pour que   notre     potentiel créatif inconscient ait un autre   lieu pour s’exprimer.   Il     est possible, par exemple, de se limiter à un   simple jeu avec un       matériau sans donner une forme finie, une   représentation trop   achevée. Il faut également être en mesure de pouvoir aussi mettre des   mots sur ce que nous faisons et de relier l'acte et le sens, dans une   dynamique centrée sur l’intérêt du patient.
 
                        - Parfois     la création peut être   utilisée pour signifier quelque chose au   patient   de façon symbolique.     Par exemple il est possible d'utiliser   la   manipulation du   matériau   d'une manière différente de celle du   patient ,   de   s'autoriser à faire   des taches ou quelque chose   d'inachevé, de jouer     avec de l'argile,   etc....
                                                                                                     
Ce qui nous vient de l'object presenting
                                                                                              
              Nous     avons pu déterminer, dans les critères de la relation thérapeutique ,     l'importance du prendre soin du care, mais aussi l'importance de   savoir présenter les médiations et de permettre à la personne de s'en   saisir. Qu'en est-il plus spécifiquement en ergothérapie? Que donne t-on     au patient? Matière, parole, présence? Et de quelle façon? 
                                                      
                                                                                
                                                                                                                                        
                                                                                     "Offre" thérapeutique
                                                                                                                      
                                                                                                                                              Dans  cette dimension de l'"offre" thérapeutique,     l'ergothérapie vient se positionner de façon spécifique du fait de la     dimension concrète de nos médiations. Ainsi, nous sommes souvent     ressentis comme une thérapie enfantin,e infantile, nourricière...Cela     nous permet de travailler autour de l'oralité (appropriation de la     matière, consommation de matériaux de la part de certains patients avec     gourmandise et gavage parfois) mais aussi autour de l'analité   (contrôle   des matières et matériaux, saleté et taches). Nous   retrouvons là cette   dimension de l'object présenting qui permet à la   mère d'ouvrir son   enfant par toutes les découvertes qu'elle lui   propose. 
Mais nous   avons pu constater   aussi que nous ne pouvons pas demeurer dans   l'illusion de la "bonne   mère réparatrice" pas plus que dans une position   de neutralité   pseudo-psychanalytique. Il nous est donc demandé, dans   notre relation   thérapeutique, de trouver un juste milieu pour proposer à   notre   patient (e) de découvrir et jouer avec les matières pour y puiser   des   sources d'expérimentations, de préférence symboliques. Mais cette     "offre" ne peut pas s’arrêter à une sorte de don passif de matières, de     matériaux, elle nécessite aussi et surtout une mise en mots. 
     Relation de transmission
                                                                Dans     la mesure où nous proposons à des personnes d'utiliser une médiation,     il existe donc, dans notre thérapie, peu ou prou, a notion de transmission d'un savoir-faire.     Selon l'orientation de l'ergothérapeute, cette transmission sera plus     ou moins importante, utilisant modèles et apprentissage technique ou     découverte ludique et autonome des matériaux. Il faut toutefois se     souvenir que cette transmission d'un  savoir faire n'est que le     prétexte, bien souvent, à transmettre un savoir être.     La transmission du savoir être, quand à elle, se fait de façon plus     inconsciente, plus intuitive et, souvent, au-delà des mots. C'est sans     doute celle qui semble la moins présente mais qui est la plus efficace     en terme de transformation personnelle. Notre savoir être va se     percevoir, entre autre, dans notre façon de communiquer avec le patient.
                        
Transmettre   c'est expliquer, faire comprendre, rendre intelligible, mais c'est   surtout énoncer la loi de cause à effet, ainsi cela devient prévisible. Cela       permet au sujet, en particulier psychotique de percevoir une     structure,   une logique, schéma classique de l'analyse expérimentale:     Observation,   hypothèse, expérimentation. Cette explication propose   une   cohérence,   mais c'est l'une parmi d'autre, plutôt référée à la     dimension cognitive,   selon Piaget. Donner des explications   techniques,   sur les processus   thérapeutiques, sur les buts avérés de     l'utilisation du cadre ou de la   médiation , sont autant de     possibilités qui sont offertes à   l'ergothérapeute. Il s'agit de mettre     du sens, c'est à dire essayer d'établir des   liens de cause à effet,   de permettre   de saisir une structure, une   cohérence. Souvent   l'explication propose   une seule piste, une seule   solution. Elle se   réfère plus à la dimension consciente et volontaire.   L'explication     est souvent activement recherchée par le ou la   patiente, qu'il   s'agisse   de ce qui lui arrive, de sa pathologie, de   son histoire, ou   de   l'utilisation de la technique. L'explication se   situe dans le   domaine   d'une transmission d'un savoir faire   technique, le plus   souvent.  (voir  application pratique du   modèle de Winnicott pour décoder un atelier d'ergothérapie) 
                                                                            
                                                                            
                                                                                           
    
          
  
    Les écrits de cet article témoignent de la compréhension
    
     de la créatrice du site, Muriel Launois,
    
    Ces positions n'engagent qu'elle ( et quelques lectures) en cas d'erreur d'interprétation!!!
    
    (article datant de 2010)
     
    
                                                                              
    
                                                                                                    
			
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