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Accueil » Méditations personnelles » Un parcours réfléchi

Un parcours perso et (un peu) réfléchi...

Un parcours perso et (un peu) réfléchi... Zoom sur Un parcours perso et (un peu) réfléchi...


Attention, page hautement narcissique....Cette section reprend le fil de mes "élucubrations méditatives" personnelles, venues au fil des années....Il me fallait un petit coin "égotique" pour déposer ma pensée et mon chti CV, avec mes publications seule ou avec d'aimables collègues...







Le dernier article en date est donc le plus intéressant à consulter car le plus finalisé. Les autres restent un témoignage du développement de mes chtis neurones...Vous êtes donc avertis de la tonalité tout à fait "souvenirs personnels" de cette section...et zegotique!

En vrai cette section est juste pour Moiaaaaah! Là où je regarde se développer mon parcours professionnel et ma vision des choses. (vous savez, le genre de truc introspectif...mais si, INTROSPECTIF, c'est se réfléchir soi-même!) et puis pour faire du bien à mon Z'ego...


L'utilisation de modèles conceptuels en ergothérapie reste un domaine encore en mouvance et en développement et dans lequel nous avons encore le choix, soit:

  • de tenter de réfléchir à notre propre vision des choses, en intégrant des éléments issus de nos orientations personnelles, formations diverses, supervision et autres chemins contribuant à l'évolution de notre pratique.

Dans cette partie du site, se trouvent mes tentatives personnelles d'intégration des modèles conceptuels de Winnicott, de quelques éléments Freudiens et des théories groupales de D.Anzieu et R.Kaës. Ces applications personnelles me servent dans la transmission lors de l'enseignement (les 3 espaces) et dans ma pratique. Ils sont plutôt le fruit d'une lecture psychodynamique. L'article autour de la structure à penser que j'ai commencé à élaborer fin 2017, intègre quand à lui, les modèles inter-disiciplinaires ET les modèles d'ergothérapie. En 2019, la vision intégrative s'affirme de plus en plus dans ma pratique et dans l'enseignement, même si ma paire de lunettes favorites reste celle du sens à donner et de l’intérêt envers le fonctionnement intra-psychique.

Grâce aux membres du GRESM j'ai pu commencer à entre dans une réflexion processuelle, autour d'"être, agir et devenir", une réflexion en écho avec celle que je mène autour d'être, faire, agir et (se)transformer...Mon questionnement actuel s'articule autour du lien entre les contextes de soin psychique et de réhabilitation, dans le parcours du patient, pour une nécessaire distinction et aussi complémentarité. Quelques réponses se sont dessinées dans le travail conjoint avec mes collègues enseignants à Nancy, en particulier Cassandre Fays, Alexandra Maire et Célia Gerber que je remercie. (voir dias parcours patient)


L’article de 2005 , "Dedans- dehors" est paru dans l'Ouvrage de groupe, sous la direction d'Hélène Hernandez, "Ergothérapie en psychiatrie : de la souffrance psychique à la réadaptation" (2007). Il a été mon premier essai de lecture de notre pratique à travers le filtre de Winnicott. L'accent était mis sur les notions de passages entre dedans et dehors, donc de projection et d'introjection. Ce travail se proposait de lire les passages entre DD et DH à différents niveaux, personnels, relationnels, au niveau du cadre. Il a été le support du travail suivant sur les 3 espaces, qui a intégré cette fois, Freud et Winnicott (voir dedans-dehors )

(Un gros trou de quelques années, après le décès de mon premier mari...)

En 2013 :  Ce travail a été repris et développé dans le travail sur "les trois espaces", proposé en 2013 et intégré dans ce site, sur les trois espaces. Cet article se propose d'intégrer des éléments issus de la pensée de Freud et de Winnicott. Il a été une référence pour la structure des cours proposés à l'IFE de Nancy pendant de nombreuses années, pour permettre aux élèves d'intégrer des éléments pertinents pour l'ergothérapie, sous un angle psychodynamique. voir les 3 espaces). Actuellement, avec l’apparition de plus en plus importante des modèles d'ergotéhrapie, cette notion des 3 espaces s'est enrichie de cet apport (voir Powerpoint 2017)

  • A partir des notions de construction intra-psychique Freudienne, pour mieux comprendre les notions d'élaboration psychique et le travail des défenses contre l'angoisse.
  • A partir des notions de transitionnalité de Winnicott pour mieux comprendre ce qui se joue dans l'espace intermédiaire et les notions de holding et handling pour jeter quelques pistes sur la façon d'être thérapeute.

En 2016 : Dans la section des jeux, je propose l'approfondissement d'un article autour du squiggle collectif, (une technique directement inspirée de celle de Winnicott), ainsi que les photos des créations groupales n'ayant pas pu paraitre dans l'article paru en 2016, dans le livre collectif collectif "Clinique et médiations, regards croisés sur les médiations thérapeutiques". Cet article avait pour nom "Rêveries et gribouillages, du nous au je" et proposait une analyse d'une séance de création collective en craies grasses, réalisée dans le domaine de l'addictologie. Cette analyse a été réalisée à la lueur des théories psycho-dynamiques groupales de Didier Anzieu et René Kaës. (voir squiggle groupal).


En 2017:  Une réflexion autour d'une "structure à penser" a vu le jour fin 2017. Cette "structure à penser" s'appuie sur le triptyque sujet/activité/environnement, le c½ur de l'ergothérapie. Cette "structure à penser" a été proposée dans un article écrit avec Hélène Clarveul ( "Pour une ergothérapie intégrative. Entre intérieur et extérieur") qui est paru dans la revue de l'ANFE en 2018, revue centrée sur la pratique en santé mentale. Dans l’article du site, je propose donc de la développer un peu plus, en tentant d'y intégrer les modèles inter-discplinaires ET les modèles en ergothérapie (voir structure à penser). Cette structure à penser reprend les notions de sujet, de l'activité et de l'environnement, une vision classique en ergothérapie, en essayant d'en donner une "traduction" psy...(voir sommaire revue ANFE)


En 2018 : Un article paru dans la revue de l'ANFE, sur les pratiques en santé mentale (2018) "Activités ou médiations" est visible également dans le site. Il reprend les grandes lignes de l’enseignement que je propose, avec la distinction entre activités thérapeutiques , comme objectif en soi (faire une activité comme objectif en soi, un objet, apprendre une technique, retrouver des compétences en AVQ) et médiations expressives, que nous partageons avec les art-thérapeutes et les psychologues (proposer des médiations projectives, créatives, symboliques, métaphoriques, permettant de s'exprimer et de donner du sens). (voir à ce sujet la section sur activité ou médiation? dans le site ergopsy).

Il est possible de lire cet article gratuitement sur l'adresse suivante, si vous êtes membre de l'ANFE ou de l'acheter en ligne: https://revue.anfe.fr/2018/01/30/activites-ou-mediations/


En 2019 : Dans le prolongement du questionnement intégratif, que nous avions mené en 2017 avec Hélène, j'ai continué dans l'enseignement à chercher une méthodologie permettant de donner une grille de lecture intégrative, proposant de voir les choses sous différents angles: "4 paires de lunettes pour une vision intégrative". C'est à partir des questionnements de plus en plus nombreux des étudiants d'un peu partout en France, qui m'interpellent sur la clarification des liens entre les différents modèles conceptuels dans le cadre de leurs mémoires de fin d'étude, et également à partir des demandes des étudiants de Nancy d'une simplification, toujours plus grande, des concepts utilisés en psy, que je continue à aller vers une vision intégrative.

Voici donc une grille de lecture, quaternaire cette fois, qui offre une possibilité de lecture des objectifs, des moyens et des processus de thérapie, pour éclairer un peu la lanterne des étudiants et contribuer à une vision de plus en plus intégrative de notre métier. (voir 4 paires de lunettes). Cette lecture personnelle a longtemps traversé les cours que je donne.

Nous l'avons redéployée en équipe lors de la préparation d'un futur HDJ (en 2021) pour des patients dépressifs, souffrant d'addictions ou de TCA, ou des personnes état-limites. Une vision processuelle inter-disciplinaires, où chacun et chacune à trouvé sa place, en situant les différents thérapeutes et pratiques dans 5 processus: identitaire, émotionnel, motivationnel, relationnel et cognitif. (voir Tableau ).


Fin 2019: J'éprouve une grande satisfaction à voir les liens possibles entre ce que je propose depuis de nombreuses années dans l'enseignement et les modèles conceptuels en ergothérapie. Je me retrouve, en effet, dans les trois grands processus dont G.Kiehlhofner parle dans son modèle du MOHO : être, agir et devenir. Mais j'apprends rapidement que la cinquième version du MOH a vu ces trois mots clefs disparaitre, car il semblaient être mal compris, dans le sens d'une dynamique; ce qui n'était pas le cas, semble t'il. Or c'était justement cet aspect dynamique que je trouvais intéressant. Personnellement, je parlais plutôt de l'être, du faire et du changement (que je nommais (se)transformer, avec un petit jeu de mot psy en guise de clin d’½il). Retrouver des pistes communes avec un modèle en ergothérapie m'avait procuré un sentiment de plaisir. Dommage...


En 2020, c'est le COVID qui me pousse à lire le livre de Doris Pierce sur les sciences de l'occupation et à me familiariser avec le nouveau vocabulaire des ergos. Je coince toujours sur rendement et performance qui ne trouvent pas grâce à mes yeux du tout...mais la notion d'occupation fait peu à peu son chemin en moi. 


En 2021: Grâce au GRESM, je retrouve cette idée d'être agir et devenir, qui s'inscrit dans notre affiche des premières journées en santé mentale...(celles que nous avons préparées pendant 2 ans entre COVID et autres interruptions!) et en 2022, je retrouve ces différents mots: Être, agir, devenir. Je tenterais de les tricoter ensemble progressivement dans un texte sur le changement, une façon de voir comment les processus thérapeutiques peuvent se tricoter ensemble...


En 2022, je refais aussi une petite crise protestataire... c'est juste que je boude un peu (beaucoup) que la WFOT n'ai pas voulu de mon poster sur le site ergopsy....ZEGO quand tu nous tiens! (voir Mamie râleuse!) Donc un an avant la retraite, je m'engage à fond à l'ANFE avec l'envie de continuer à faire soutenir une certaine vision de la santé mentale, clarifiée, bien définie et intégrant la singularité de la personne.

Dans le LME ( Le monde de l’ergo) je propose un clin d’½il psy : " le meuble jaune" qui vient rappeler que la vision psycho-dynamique est encore nécessaire pour répondre à notre référenti, celui qui nous invite à pouvoir proposer des activités de médiations projectives, à visée de psychothérapie. Et dans le même LME, je propose un article sur un webinaire en santé mentale, fait par 4 étudiantes d'Aix-Marseilles. En tout cas des jeunes futurs ergos, eux, se centrent sur la santé mentale en soins somatiques. Super intéressant. (voir webinaire).

Et je découvre qu'il est important de bien différencier les médiations projectives (utilisées à visée introspective) et les médiations expressives, utilisées comme des moyens de recueillir des données, de favoriser des échanges de stratégies entre les bénéficiaires, de soutenir et développer des habiletés sociales. Un futur webinaire s'il est accepté...Je suis également attentive à une bonne différenciation entre les occupations humaines et les outils de thérapie...

Nous continuons à travailler les cours en équipe à l'IFE de Nancy et c'est pour moi un choc de simplification et d'harmonisation avec les enseignants, mais aussi dans un plus grand souci de passage vers le bio-psycho-social...Les deux structures à penser qui m'aident dans l'enseignement à aider les étudiants à penser par eux-même, sont des tryptiques...
  • le triangle du bio-psycho-social (même si je ne sais toujours pas où mettre le cognitif, avec le cerveau, entre corps et psychisme), dans une approche plus processuelle que par pathologie, même s'il est parfois difficile de se passer de la clinique! La différenciation entre trois cliniques (psychiatrique, psycho-pathologique et neuro-psychologiques) reste nécessaire à connaitre pour pouvoir communiquer avec les autres thérapeutes  Renoncer à la position haute de sachant du ou de la thérapeute, reste un horizon à découvrir...
  • le triptyque  classique des modèles de pratique en ergo : l'être, les activités/médiations/occupations et l'environnement. Triptyque dont je continue obstinément à dire qu'il vient de Winnicott, et qu'il ne faut pas oublier  lui rendre cette paternité! Peut-être avec un petit coup d'oeil aussi vers le PEO.


En 2023, je propose un texte sur le changement dans le LME...probablement en lien avec la retraite qui s'approche, mais aussi les changements de paradigmes à bien des niveaux: du psycho-dynamique vers les TCC, de l'importance de plus en plus importante de la réhabilitation psycho-sociale et de l'intégration plus importante des sciences de l'occupation (que l'on confond parfois avec l'application d'un modèle conceptuel, issu d'une autre culture et basée sur le libéralisme...) 

Début 2023, je découvre avec joie l'IFE de Poitiers, avec une commande d'une semaine entièrement dédiée au thérapies médiatisées, version psycho-dynamique. Une bouffée d'air frais.

Le GRESM continue à bien occuper mes journées surtout depuis la retraite le 1 juillet 2023, avec nos travaux collectifs sur la future parution d'un ouvrage centré sur la santé mentale, la création d'un futur kit de communication sur l'ergo en santé mentale et l'utilisation de la dimension participative qui s'affirme (outils d'intelligence collective, gouvernance horizontale et esprit de groupe) . Le passage de la psychiatrie à la santé mentale avec ses trois domaines (santé mentale dite positive, troubles psychiques réactionnels et troubles psychiatriques) est bien ancré dans le groupe.

Et je continue à militer pour une position intégrative...mais là, je me rends compte qu'il faut qu'elle soit partagée...

C'est aussi fin 2023 que commençons à réfléchir, avec l'équipe du copil des JNE à cette grande fête de l'ergothérapie qui aura lieu à Marseille en 2025...un vrai plaisir de d'échanger avec les membres du copil et avec les intervenant.e.s


En 2024, je continue à m'engager de plus en plus dans le Gresm, dont je deviendrais l'une des co-pilotes en fin d'année. 


En 2025, année des JNE, avec le sentiment d'un aboutissement extraordinaire.